Dominique Coppe est peintre avant tout, et l’aquarelle est son médium de prédilection: « car l’eau c’est la vie qui coule tout au long de mon travail, c’est le mouvement et l’énergie. »
Dès sa plus tendre enfance, elle baigne naturellement dans un milieu artistique ouvert à toutes les influences. Son père, Roger Coppe, maître-verrier et peintre expressionniste de renom, l’initie à l’art du beau sans toutefois lui imposer ses propres visions esthétiques. L’histoire se fera tout en douceur, D.C. se forgeant ses propres univers tout en laissant percer les gestes forts de celui qui lui a donné la vie.
Le rythme d’une existence professionnelle haletante la prend dans un tourbillon qui ne lui laisse que peu de temps pour parfaire son parcours. Néanmoins, D.C. sait garder enfouis au plus profond d’elle-même ses rêves de peinture. Stages en France sous la houlette de maîtres-aquarellistes telsque Marie-Line Montecaut, Jean-Louis Morelle, Ewa Karpinska et J.-F. Contremoulin.
Pour Dominique Coppe: être peintre, c’est oser. Oser donner une vie réelle à ses rêves par le truchement d’une main qui s’anime, d’un pinceau qui prend son envol, d’un support qui se féconde, lentement, prenant sa source au plus profond de la mémoire vive du peintre.
Aquarelles pleines de force, d’énergie et de lumière. Dominique joue avec les propriétés d’absorption du papier pour réaliser des œuvres fougueuses et envoûtantes. Palette chromatique délicate et très nuancée.
Maître des sentiments et des couleurs Dominique Coppe a intégré à sa passion humaine toutes les sagesses orientales pour donner naissance à une œuvre où l’allusif ennoblit le présent. Rythme naturel gorgé de gouttes précieuses, force du geste, musicalité des pleins et des déliés agissant comme un miroir d’eau taquiné par les battements du cœur. Ses aquarelles s’avèrent fortes de réminiscences quotidiennes qu’elle immortalise entre le rêve et l’oubli; entre le dévoilé et le non dit.
(O.Clynckemaillie, Conservateur du Musée des Beaux-Arts de Mouscron)